vendredi 15 novembre 2013

L’atelier Étoile de Joel Robuchon, Paris 8ème


Oui, au moins une fois dans sa vie, il faut avoir goûté à la cuisine de Joël Robuchon- grand maître de la gastronomie française, pour pouvoir parler cuisine. Goûter à sa cuisine, c’est renaître, c’est être vivant, c’est apprécier la vie. Inutile de vous dire que sa cuisine est juste et raffinée. Les plats sont élaborés avec brio dont la qualité  demeure irréprochable. Visuellement et gustativement, sa cuisine est un sans faute. Sans oublier sa purée « légendaire », quel régal. Un service pro et quasi parfait. Menu à midi à 41 euros avec une entrée, plat et dessert. Que demander de plus ? En en sort bouche bée et toujours émerveillé.

L’atelier Étoile de Joel Robuchon**
133 avenue des Champs Elysées,  75008 Paris
Tel : 01 47 23 75 75
Ouvert tous les jours




    Mousse de foie gras

    Chipiron farci aux légumes croquants, chorizo et coulis de pequillos

    Dorade en tartare onctueux relevé de radis rouge

    Homard du Maine sur un risotto à l'oseille légèrement acidulé

    Boeuf, paleron black angus saisi à la plancha, petits pois à la française

    Purée

    Chocolat, crème cuite au cacao, sablé friable aux zeste d'orange, glace manjari

    Rhubarbe en compotée de gariguettes vanillées, légèreté au fromage blanc


jeudi 14 novembre 2013

La maison du jardin, Paris 6ème


Situé non loin du Jardin du Luxembourg, ce minuscule bistro est ce que l’on appelle un « bon p’tit resto de quartier » . À la Maison du Jardin, on sert une cuisine traditionnelle francaise. Moi je dirais que c’est une cuisine maison. Les assiettes sont généreuses et préparées avec soin. La cuisine est bonne mais très simple. Sans relief, sans éclat. Un cadre très classique et cosy, un poil triste. Le service est un peu long. Un prix très raisonnable, comptez 32 euros par personne pour une entrée, plat et dessert.
Dans le même genre, je préfère vous conseiller l’Ourcine, plus joyeuse et audacieuse !

La maison du jardin
27 rue vaugirard, 75006 Paris
Tel : 01 45 48 22 31
Fermé samedi midi et dimanche


    Emincés de crabe, avocat et persil

    Légumes marinés

    Aumonière d'agneau, aubergines grillées

    Foie de veau, purée 

    Soupe de melon, coulis de fraise

Asia-Tée, Paris 5ème


Dans son restaurant situé derrière le Panthéon, ce grand passionné de montres et chef japonais a choisi de tapisser ses murs de vieux posters Rolex, d’horloges et autres pièces collectors… Mais que mange-t-on ?
Le chef propose une cuisine franco-japonaise, créative mais triste et un peu grossière. Sa spécialité ? Les croquette de crabe à la crème, les sashimis… C’est bon, mais pour moi une cuisine « anciennement » raffinée. Dix ans auparavant, j’aurais été surprise. Aujourd’hui, il est impossible de qualifier sa cuisine comme étant « fine ou exceptionnelle »… Chez Asia-Tée, on oublie la modernité, on fait un bond dans le passé.  Le cadre est atypique certes, mais si désuet et peu entretenu.
On appréciera le calme et la délicatesse du service. Le soir comptez entre 40 et 70 euros le repas, sans boisson .

Asia-Tée
47 rue montagne Sainte Geneviève, 75005 Paris
tel : 01 43 26 39 90
Fermé les dimanches et lundis


    Mises en bouche: calamars, avocat & crabe, champignons 

    Sashimis

    Gambas et noix de St Jacques

    Shiso et crabe en friture, sel & wasabi

    Croquettes de crabe

    Tataki d'entrecôte

    

    Mi-cuit, glace au thé vert

    Pain perdu, fruits d'été










mardi 24 septembre 2013

Naritake, Paris 1er


Au Japon, ce que j’aime surtout dans les ramens, c’est l’œuf mollet. Chose que l’on ne trouve pas systématiquement à Paris. Sauf chez Naritake. Les ramens ont beaucoup de goût, et sont servis avec un œuf. Mais attention le bouillon est préparé à base de graisse (de dos) de porc. Moi qui pensais que c’était de la moelle… Donc oui, c’est gras et le bouillon un peu épais mais comme nous le savons tous, tout ce qui est gras est bon malheureusement ! Pensez donc à choisir la « quantité » de gras dans votre soupe, sinon préparez-vous à savourer une soupe ultra riche et incroyablement calorique. Dommage cependant que mon bouillon était très salé et avec le gras (je ne savais pas qu’on pouvait choisir le « niveau » de gras), cela devient vite écoeurant. La salle trop lumineuse, les clients trop à l’étroit, le service médiocre… Qu’importe ce qu’on dit de Naritake, ce petit endroit (très fréquenté par les japonais) me rappelle vivement le Japon ! Comptez entre 9 et 12 euros le bol de ramen.

Naritake
31 rue des Petits Champs, 75001 Paris
Tel : 01 42 86 03 83
Fermé le dimanche





jeudi 12 septembre 2013

Gyoza bar, Paris 2ème


Envie de gyoza ? De vrais raviolis au porc, à la ciboulette et au gingembre ? Voici une adresse incontournable: direction le gyoza bar. Une formule de 8 ou de 12 raviolis (à 6-8 euros). Rien que ça. Avec ou sans riz (personnellement, je trouve ça lourd de déguster des raviolis avec du riz). Les raviolis sont succulents et sont servis par de vrais japonais ! La pâte est fine et bien cuite, ni sec ou entièrement imbibée d’huile. La farce est bien ferme et bien assaisonnée, on a le vrai goût du porc. Et du porc de Dordogne s’il vous plait ! La recette du gyoza est celle du chef Shinichi Sato, chef du restaurant Passage 53, doublement étoilé. Voilà tout. Sa texture en bouche est quasi parfaite. Pour une fois, on n’a pas l’impression de manger que du chou. Le cadre est moderne, tamisé et élégant. C'est l'heure de l'appéro, tous au comptoir !

Gyoza bar
56 passage des Panoramas, 75002 Paris
Tel : 01 44 82 00 62
Fermé le dimanche et lundi. 



Schwartz’s, Montreal


Fondée par Reuben Schwartz, immigrant juif de Roumanie, cette petite charcuterie est devenue une véritable institution.  Même si les clients sont à l’étroit, souvent entassés les uns sur les autres, même si le mobilier est un peu triste et les murs gras et jaunis, c’est pourtant là, dans cet ancien quartier juif, sur le boulevard Saint Laurent où l’on sert la meilleure viande fumée, appelée « smoked meat ». La poitrine de boeuf est d’abord marinée dans un mélange d’herbes et d’épices pendant 10 jours avant d’être fumée. Elle est servie ensuite dans un pain de seigle (un peu sec et fade à mon goût), avec un peu de moutarde légèrement sucrée. Le tout accompagné d’un cornichon et de frites maison. La viande paraît très sec, mais une fois en bouche, on a une texture fondante et un goût de fumé plutôt agréable. Mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. Ce mets est en effet très populaire en Amérique du Nord et surtout au Québec. On dit que le smoked meat est à Montréal ce que le pastrami est à New-York et le corned beef à Toronto. Très médiatisé (surtout après la visite de Céline Dion), Schwartz’s est devenu un rituel pour chaque touriste de passage à Montréal ! Vous n’y échapperez pas ! À l’heure du déjeuner, prévoyez un temps d’attente. Comptez environ 7 euros le sandwich, gros et copieux.

Schwartz’s
3895 Boulevard Saint Laurent, Montreal, QC H2W 1L2, Canada
Tel : 514 842 4813



mercredi 10 avril 2013

Alain Milliat, Paris 7ème


Cet expert en jus de fruit a eu l’ingénieuse idée d’ouvrir une boutique-restaurant dans le 7ème arrondissement de Paris. Acheter simplement du jus ou en consommer sur place, avec à l’honneur, des plats élababorés selon les produits du marché, tout est possible. Le chef offre une cuisine nouvelle et prometteuse, avec de belles idées. Un joli dressage et un travail méticuleux. Mais un grand bémol, les plats manquent terriblement de sauce et d’assaisonnement. Un choix restreint en vin, dommage. Car dîner avec un jus de fruit, je n’en suis pas fan, c’est lourd et cela me fait perdre toutes les saveurs. Un mobilier chaleureux avec des coussins colorés. Le service est très lent, il manquait sérieusement de personnel. Dans ce petit lieu harmonieux, les places s’arrachent, pensez donc à faire votre réservation. Comptez 25 euros le menu à midi et 35 euros le soir, sans boisson.

Restaurant-boutique Alain Milliat
159, rue de Grenelle
75007 Paris
Tel : 01 45 55 63 86
Fermé le lundi, ouvert le dimanche pour le brunch seulement


    Marshmallow au parmesan

    Chips d'olive noire

    Tomates cerises, citron caviar

    Assiette végétale

    Risotto racines de persil, genièvre et clémentine

    Noix de st jacques au sésame, salsifis, émulsion au soya

    Canard et aubergine laqués

    Mousse au chocolat maison

Tramshed, Londres


Une vache et un coq plongés dans du formol présentés dans un aquarium, signé Damien Hirst, voilà la curieuse déco, arty et provocatrice du Tramshed (hangar à tramway). Dans cet ancien et immense hangar, deux plats principaux s’affichent sur la carte : le poulet fermier rôti (parfumé aux herbes, très bon) et l'entrecôte (un peu sèche et en sur-cuisson), frites en accompagnement, concoctés par Mark Hix. Au Tramshed, on partage une cuisine typiquement britannique et conviviale. Des entrées au desserts, les parts sont faites pour manger à deux, trois ou quatre personnes. C’est très sympa et symplement bon ! Comptez environ 40 euros par personne sans boisson (c'est un peu cher en effet).

Tramshed
32 Rivington street, London, EC2A 3LX
Tel : 020 7749 0478
Ouvert tous les jours de 11h à minuit



   Croquette de poisson 

  

   Salade, pommes betteraves

   Le soufflé typiquement anglais

   Poulet fermier rôti, frites


Yauatcha, Londres


Voici le premier restaurant de dim-sum étoilé à Londres. Le nom Alain Yau (propriétaire du lieu) associé au mot cha qui veut dire thé en chinois. Déco chic (signée Christian Liaigre) et ambiance tamisée, couleurs flashy et mobilier design, situé en plein cœur de Soho, Yauatcha a tout pour plaire. Des coktails aux desserts (et il sont français !), tout est esthétiquement bon. En franchissant l’entrée, toutes les pâtisseries y sont exposées comme de vrais bijoux. Au sous-sol, ambiance salon de thé plutôt trendy, surtout avec son long aquarium-bar (un peu trop fluo à mon goût) ; la cuisine en face, est visible, avec des chefs attentifs et soignés qui nous rassure ; le lieu est très bruyant mais cela fait partie du rituel. Les dim-sums, sous toutes leurs formes, sont exquis et d’une très grande qualité. Frais et subtilement bons. Chaque bouchée est un voyage en Chine. Et il n’y a pas que de la cuisine cantonnaise. Les thés sont divins (150 je crois). Un service propre, souriant et efficace. Les prix sont relativement corrects. Tout dépend de ce que vous mangez. Les dim-sum sont à partir de 5 euros. Comptez environ 30 euros par personne à midi, sans boisson.  À tester sans hésiter ! 

Yauatcha *
15-17 Broadwick Street, Soho, London, W1F 0DL
Tel : +20 7494 8888
Ouvert tous les jours

    Pâtés chauds de chevreuil

    Soupe de riz au porc et oeufs de cent ans


    

    Xiu-mai aux noix de st jacques

    Croquettes de taro

    Crêpe de riz à la vapeur avec un rouleau frit, crevettes et noix de st jacques

    Pattes de poulet