mardi 24 septembre 2013

Naritake, Paris 1er


Au Japon, ce que j’aime surtout dans les ramens, c’est l’œuf mollet. Chose que l’on ne trouve pas systématiquement à Paris. Sauf chez Naritake. Les ramens ont beaucoup de goût, et sont servis avec un œuf. Mais attention le bouillon est préparé à base de graisse (de dos) de porc. Moi qui pensais que c’était de la moelle… Donc oui, c’est gras et le bouillon un peu épais mais comme nous le savons tous, tout ce qui est gras est bon malheureusement ! Pensez donc à choisir la « quantité » de gras dans votre soupe, sinon préparez-vous à savourer une soupe ultra riche et incroyablement calorique. Dommage cependant que mon bouillon était très salé et avec le gras (je ne savais pas qu’on pouvait choisir le « niveau » de gras), cela devient vite écoeurant. La salle trop lumineuse, les clients trop à l’étroit, le service médiocre… Qu’importe ce qu’on dit de Naritake, ce petit endroit (très fréquenté par les japonais) me rappelle vivement le Japon ! Comptez entre 9 et 12 euros le bol de ramen.

Naritake
31 rue des Petits Champs, 75001 Paris
Tel : 01 42 86 03 83
Fermé le dimanche





jeudi 12 septembre 2013

Gyoza bar, Paris 2ème


Envie de gyoza ? De vrais raviolis au porc, à la ciboulette et au gingembre ? Voici une adresse incontournable: direction le gyoza bar. Une formule de 8 ou de 12 raviolis (à 6-8 euros). Rien que ça. Avec ou sans riz (personnellement, je trouve ça lourd de déguster des raviolis avec du riz). Les raviolis sont succulents et sont servis par de vrais japonais ! La pâte est fine et bien cuite, ni sec ou entièrement imbibée d’huile. La farce est bien ferme et bien assaisonnée, on a le vrai goût du porc. Et du porc de Dordogne s’il vous plait ! La recette du gyoza est celle du chef Shinichi Sato, chef du restaurant Passage 53, doublement étoilé. Voilà tout. Sa texture en bouche est quasi parfaite. Pour une fois, on n’a pas l’impression de manger que du chou. Le cadre est moderne, tamisé et élégant. C'est l'heure de l'appéro, tous au comptoir !

Gyoza bar
56 passage des Panoramas, 75002 Paris
Tel : 01 44 82 00 62
Fermé le dimanche et lundi. 



Schwartz’s, Montreal


Fondée par Reuben Schwartz, immigrant juif de Roumanie, cette petite charcuterie est devenue une véritable institution.  Même si les clients sont à l’étroit, souvent entassés les uns sur les autres, même si le mobilier est un peu triste et les murs gras et jaunis, c’est pourtant là, dans cet ancien quartier juif, sur le boulevard Saint Laurent où l’on sert la meilleure viande fumée, appelée « smoked meat ». La poitrine de boeuf est d’abord marinée dans un mélange d’herbes et d’épices pendant 10 jours avant d’être fumée. Elle est servie ensuite dans un pain de seigle (un peu sec et fade à mon goût), avec un peu de moutarde légèrement sucrée. Le tout accompagné d’un cornichon et de frites maison. La viande paraît très sec, mais une fois en bouche, on a une texture fondante et un goût de fumé plutôt agréable. Mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. Ce mets est en effet très populaire en Amérique du Nord et surtout au Québec. On dit que le smoked meat est à Montréal ce que le pastrami est à New-York et le corned beef à Toronto. Très médiatisé (surtout après la visite de Céline Dion), Schwartz’s est devenu un rituel pour chaque touriste de passage à Montréal ! Vous n’y échapperez pas ! À l’heure du déjeuner, prévoyez un temps d’attente. Comptez environ 7 euros le sandwich, gros et copieux.

Schwartz’s
3895 Boulevard Saint Laurent, Montreal, QC H2W 1L2, Canada
Tel : 514 842 4813